!-- Button trigger modal -->

Silence, Oublie, Leur Sang Parle Encore, Barthelemy CHANGAMUKA, Heritier MAGAYANE, Kibwana Et Consort

Déposée le 22 Juin 2021 et enregistrée sous le numéro 01743 à l’auditorat militaire de garnison de Goma, la plainte contre inconnu de l’Association d’Avocats pour la Défense des Medias, ASADEM Asbl est-elle restée lettre morte ?

Le dossier judiciaire sous le RMP 02659/WAT selon le rapport ASADEM Asbl débute par la confirmation de la plainte contre inconnu après l’assassinat de Barthelemy CHANGAMUKA, journaliste à la radio communautaire de Kitshanga en province du Nord-Kivu. ASADEM Asbl répond à Amani-Institute ASBL : « non, la justice n’est pas en silence. L’instruction avait été lancée avec Monsieur Luc, le plaignant, les mandats de comparution avaient également été émis contre Madame Ushindi Birongo Esther, la sœur du défunt Barthelemy CHANGAMUKA, contre Monsieur Valentin Balume Innocent, colocataire du défunt Barthelemy » indique-t-on.

ASADEM Asbl révèle donc que non loin du domicile du défunt Barthelemy, il y’avait été enregistré un cas de vol à mains armées des matériels du centre de santé de la CBCA Kitshanga et que l’officier de police judiciaire instruisait le dossier de ce vol. Ne fallait-il pas établir un lien entre ces voleurs armés et les assassins du défunt Barthelemy CHANGAMUKA ? En cas de crainte de la famille biologique du défunt pour confirmer la plainte, l’UNPC (famille professionnelle du défunt) ne pourrait-elle pas confirmer la plainte ? ASADEM Asbl de son coté, ne peut-elle pas intéressée le Procureur ou l’Auditeur quant à ce ?

Il s’appelle Héritier MAGAYANE, journaliste et animateur à la Radio Télévision Nationale Congolaise, RTNC-Rutshuru, assassiné à Bunyangula ? Territoire de Rutshuru,  le 07 Août 2021. Des communiqués et plusieurs appels dénonçant ce troisième cas d’assassinat de journaliste dans la province du Nord-Kivu après celui de Paluku Kibwana Tsongo de Kalunguta en territoire de Beni (assassiné le 15 Juillet 2021) avaient été lancés par les défenseurs de droits de l’homme et ceux des droits des journalistes. Selon colonnel Nyengele Bakole  Luc Albert, l’administrateur militaire du territoire de Rutshuru, cité par l’ARP (Agence Rutshuru Presse), certains suspects seraient déjà aux arrêts. Information confirmée par l’ASADEM Asbl. Maintenant  qu’y a plus de deux mois après  ces crimes ? Quel est le suivi au niveau de la famille du défunt, Quel est le suivi au niveau  de l’ASADEM Asbl et Quel est le suivi  de l’UNPC ?

Faut-il que l’UNPC, ASADEM Asbl, CORACON, JED, AFEM et le REMED sollicitent la collaboration du Gouverneur militaire, lieutenant général Constant  NDIMA avec la justice militaire pour l’instruction des cas de ces journalistes assassinés ? Le 27 Aout 2021, lors de la journée dénommée « une bougie allumée pour la liberté de la presse », le gouverneur militaire avait promis de renforcer la sécurité des journalistes dans sa juridiction.

« Le sang de nos confrères Barthelemy CHANGAMUKA et Héritier MAGAYANE parle encore. Nous n’allons pas nous taire, nous n’allons pas oublier » insiste mademoiselle Maranatha Balikwisha (Amani-Institute ASBL)