LE REMED CONDAMNE LES CRIMES CONTRE LES JOURNALISTES ET LES MEDIAS AU NORD-KIVU.
Plus de sécurité pour les professionnels des médias au Nord- Kivu. A la suite de la situation sécuritaire qui sévit dans la Province du Nord-Kivu, laquelle était devenue de plus en plus préoccupante de par sa nature et sa gravité avec des conséquences néfastes de la crise sécuritaire provoquée par le cycle récurrent des violences, le Président de la République avait, par l’Ordonnance N°21/015 du 03 mai 2021, proclamé l’état de siège sur une partie de la République Démocratique du Congo, en l’occurrence la Province de l’Ituri et celle du Nord-Kivu.. Malgré, les efforts des services de l’ordre et de sécurité de la RD Congo et ses partenaires, la situation sécuritaire est dégradante.
En 2021, alors que la campagne une bougie pour la liberté de presse se préparait, les responsables des corporations des journalistes et ceux de l’Association d’Avocats pour la Défense des Médias, ASADEM avaient rencontré les autorités militaires de la Province du Nord- Kivu pour discuter autour de la question de la sécurité des journalistes après que 3 cas d’assassinats des journalistes aient été enregistrés. Le Gouverneur militaire, le Général Constant NDIMA avait promis de renforcer la sécurité : « les journalistes sont des congolais parmi les autres. Autant nous assurons la sécurité des personnes et leurs biens autant les journalistes en bénéficient. Il n’ y a pas de sécurité spécifique aux journalistes. Seulement, je demande aux journaliste de faire leur travail avec plus de professionnalisme, avait déclaré le Gouverneur militaire. https://lacruche.net/714-2/
Pendant que s’accentue l’insécurité au Nord- Kivu avec la présence des groupes armés, les journalistes sont menacés , tabassés , arrêtés et des médias saccagés. Si le Journaliste En Danger , JED, documente 75 cas d’atteinte à la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Il s’agit de 19 journalistes arrêtés, 11 médias fermés, 6 journalistes qui sont en prison à travers le pays et plusieurs autres a rapporté qu’ils ont été l’objet de menaces et agressions dans l’exercice de leur en RDC depuis janvier, le Nord- Kivu vient d’enregistrer , dans une intervalle de 3 mois, 5 cas, dans la seule zone de santé de Mutwanga, en territoire de Beni à la frontière avec l’ Ouganda , à Kasindi- Lubirihya où les journalistes sont tabassés par des hommes armés et non armés. En territoire de Rutshu à Bunagama, la radio Sauti ya Mikeno a été sacagée lors des affrontements FARDC contre M23. Les journalistes sont en fuite en Ouganda et d’autres à Rutshuru centre. https://beninipashe.net/rdc-jed-documente-75-cas-datteinte-a-la-liberte-de-la-presse/
Tout en condamnant ces crimes contre les médias et les journalistes, le Coordonnateur national du REMED, Monsieur Bonane BUGESO Akim appelle les Avocats d’ASADEM d’enquêter et de traduire les auteurs devant la justice. Et de citer l’ UNESCO[1] qui écrit que « l’impunité pour les crimes commis contre les médias nourrit et perpétue le cycle de la violence … Dans le cadre de la promotion de la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité de ceux qui les agressent l’UNESCO- Global medias defense soutient le Réseau des Médias pour le Développement, REMED dans ses projets de renforcement de la sécurité des journalistes. https://lacruche.net/Reportage/presse/ et https://acpcongo.com/index.php/2021/04/16/nord-kivu-des-journalistes-et-defenseurs-judiciaires-capacites-sur-la-securite-des-journalistes-en-milieu-de-conflit/