Pour le plan de sécurité des journalistes déplacés il faut se référer aux règles et stratégies de sécurité.
C’est à ces termes que Mr Jean Baptiste Kiyana,gestionnaire du projet UNESCO – REMED, membre du consortium crée pour la circonstance, a introduit la présentation et actualisation du plan de sécurité des journalistes.
C’était samedi, le 29 octobre que les éléments FARDC décrochaient de leurs positions à Ntamungega et Rangira en territoire de Rutshuru face l’avancée des rebelles du M23.
Les journalistes des radios locales de Rutshuru centre, Rubare et Kiwanja commençaient à se poser des questions pour savoir comment faire pour se protéger et protéger les matériels de la radio.
A la questions de savoir où sont les M23, les FDLR, les barrières, les journalistes réunis dans la salle de presse UNPC Nord KIVU à Goma ont répondu que les données reprises sur les plans de sécurité élaborés en 2021 lors des formations organisées par REMED restent d’actualité.
Comment êtes-vous arrivés à Goma ?, Quelles menaces et risques avez-vous identifiées ? A interrogé , Monsieur Jean Baptiste.
Diverses réponses des journalistes ont été commentées en plénière. Il s’agit entre autre : le déplacement des armes lourdes qui nous rassuraient face au M23 , a dit Madame Darlène RUSHAGO de la radio UMUDIHO FM et de poursuivre des militaires FARDC en colère, en débandade et leurs femmes tous, dans la direction de Kwzanja et directement devant moi des personnes détenant ma photo et qui sont à ma recherche sans savoir me dévisager et qui demandaient : c’est toi Darlène ? j’ai vite compris que la menace est là, et que je risque d’être tuée. J’ai dit non c’est ma petite sœur qui est à Goma, et ses gens armées m’ont offert 2000 fc pour me procurer les unités afin d’appeler Darlene qu’ils cherchaient ,J’ai pris mon bébé et j’ai arrêté un motard pour aller à la base de la MONUSCO à Kiwanja. Je félicite les confrères qui m’ont accordé le privilège d’occuper le lit pendant que eux devaient dormir sur le sol.
Je me suis souvenu de quelques règles de sécurité pour me sauver, ma position par rapport au promoteur de la radio qui est du parti politique PPRD, par rapport au motard que je devais utiliser mon téléphone chargé avec crédit et le carnet des contacts.
« Nous ne sommes pas des prophètes de malheur pour vous avoir parlé de la sécurité des journalistes en 2021 avec REMED appuyé par l’UNESCO. Vous comprenez que c’est important. Vous avez utilisé des notions apprises. Notre doyen Jean Baptiste KIYANA présent ici ne va pas me contredire » a dit Monsieur Eric KAYOBERA chef de division provinciale de communication Nord-Kivu.
Cette rencontre d’indentification participative des besoins des journalistes déplacés qui a connu la participation des corporations des journalistes dont le REMED, le CORACON, l’UNPC, l’UCOFEM et les organisations d’appuis aux journalistes ASADEM et JED a été financée par la LABENEVOLENCIJA GRANDS LACS.
L’ambassade des PAYS BAS, bailleur de LABENEVOLENCIJA GRANDS LACS a été représentée par son délégué résidant à Goma.
Le consortium UNPC, JED, REMED, CORACON et LABENEVOLENCIJA GRANDS LACS se dit prêt à accompagner les journalistes déplacés selon le plan assorti de cette rencontre.
CHIREZI MUSHAYUMA