L’initiative du Réseau des médias pour le développement (REMED) a été inspirée par les plaintes régulières des responsables des medias sur la multiplicité des taxes sans contrepartie que les services du fisc font payer à leurs organes.

Dans la salle de l’union nationale de la pesse du Congo (UNPC) à Goma, le 23 juin 2023, une vingtaine des responsables et/ou représentants des radios, télévisions et presse écrite de la ville de Goma et des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi étaient en face des représentants des services taxateurs dont la DGRAD, la PTNTIC, La division de la communication et le conseil supérieur de l’audiovisuel et de communication (CSAC).

Les services ont exposé ce que le trésor public attend de la presse écrite et audiovisuelle dans le cadre de l’exercice de leurs activités. Un débat est né de différents exposés, car selon les responsables des médias présents dans la salle, les taxes sont non seulement multiples mais encore chères par rapport aux faibles recettes que font leurs organes, surtout dans cette période d’incertitude sécuritaire.

Pour mieux continuer d’appuyer le processus politique et de démocratisation de la RDC, les responsables des médias ont réclamé la simplification des taxes multiples et la subvention du gouvernement, comme le prévoit la constitution de la RDC.

En réaction, le représentant de la DGRAD dans l’activité, un chef de bureau, a expliqué que si la subvention des médias peut être possible, la simplification des taxes elle n’est que de la responsabilité du législateur congolais. Les médias devraient donc s’orienter à lui qu’à quiconque d’autre.

L’issue de la matinée fiscale n’a pas été donc satisfaisante pour les responsables des médias car ils n’ont pas pu accéder à l’amoindrissement des taxes comme ils l’espéraient avant ce mini-atelier. Certains ont été quand même satisfait d’avoir été informés sur la responsabilité de chaque service taxateur et les taxes que les médias audiovisuels et de la presse écrite lui doivent.   

Frédéric Feruzi