Depuis 1993, les Nations Unies ont proposé le 22 Mars comme date de commémoration dédiée à l’eau. Pour cette année, l’Unesco donne à cette journée  la thématique  « eaux souterraines, rendre l’invisible,  visible ».

Le Réseau des Médias pour le Développement, REMED une organisation à but non lucratif opère dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Tanganyika, Haut-Katanga et Lualaba  en RDC. Dans ces zones, le problème d’accessibilité à l’eau potable se pose avec acuité. Ces provinces reportent beaucoup plus de cas de choléra et d’autres maladies d’origine hydrique.

Au Nord-Kivu, les eaux de captage de source sont privilégiées, avec tout ce que cela entraine comme impact environnemental négatif lors de la canalisation d’eau.

Les conversationnistes du paysage Virunga réunis à Musanze au Rwanda du 17 au 18 mars 2022 sous les auspices de GVTC (Greater Virunga Transboundary Collaboration) ont souligné que les riverains des aires protégées dont le PNVI, à la recherche des eaux des sources, détruisent des écosystèmes du PNVI par des activités de carbonisation et de braconnage. Ils encouragent les projets d’approvisionnement en eau potable dans les villages riverains du PNVI.

MDF-Water for Virunga en territoires de Rutshuru et Nyiragongo s’emploie pour apporter de l’eau aux paysans riverains du PNVI, secteur Sud. Le cadre de Concertation Communautaire pour la Protection des Virunga, CACOPVI, membre permanent du Comité Technique pour la Conservation Communautaire de GVTC en a profité pour recommander à ses membres, à l’occasion de cette journée, de capitaliser ce thème proposé par l’Unesco, « les eaux souterraines, rendre l’invisible, visible ».

Le REMED plaide pour que dans la zone de santé de Mabalako en territoire de Beni qui compte 16 aires de santé avec 6 puits de forage seulement, qu’il y ait plus des projets  d’appui à l’approvisionnement en eau potable. Le Technicien en Développement Rural de cette zone de santé Mr Mumbere VIHAMBA l’a fait savoir aux équipes de terrain du REMED-Beni.

Les zones de santé de Nyemba et de Kalemie enregistrent plus des IDPs, des retournés et relocalisés suite aux multiples guerres, le Chef de Bureau REMED-Kalemie, Monsieur Dieudonné BANYENE, en déplacement dans les villages de Tabac Congo constate la carence en eau potable et soutient que des initiatives d’eau souterraine par le forage sont les bienvenues. Même souhait exprimé par Mme Lyliane MUNOKI, Cheffe de Bureau REMED-Lubumbashi en mission dans le Lualaba.

« Les eaux souterraines, rendre l’invisible visible » c’est la démarche du GEMUDI (Groupe d’Etude Multidisciplinaire pour le Développement Intégré) qui réalise des études hydrogéologiques en ville de Goma dans les sites qui encadrent les personnes handicapées comme : Le  Centre pour Handicapés Shirika la Umoja, Hôpital Militaire de Katindo et Flamme d’Amour. L’idée est d’étudier la possibilité de résoudre la problématique de manque d’eau au niveau des Handicapés et leurs accompagnants.

Le REMED, partenaire de l’Unesco/G-MD (Global Media Defense) s’inscrit dans cette logique de sensibiliser les partenaires Wash et santé à rendre visible cette denrée rare à Goma et autours des Virunga, «  Eaux souterraines ».

Au niveau de BORA FM, le GEMUDI expliquera comment est-il possible d’accéder aux eaux souterraines sous le sol volcanique de Goma.

JBK