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Table ronde Presse- FARDC-PNC –ANR : A Beni, le journaliste entre le marteau et l’enclume.

Le Président de l’UNPC Beni, monsieur Moustapha KALONDA, directeur de la Radio la Voix de l’Université Semliki devant le porte-parole militaire des opérations Sokola 1 Grand Nord, le capitaine Antony Mualushay , le porte parole de la PNC Beni et chargé des médias de l’ANR Beni et 25 journalistes réunis à l’occasion de la table organisée par REMED a relevé plusieurs défis quels aux font face ses journalistes. « Quand le journaliste tarde à avoir la réponse du porte parole par rapport à un évènement et que celui-ci tarde à revenir vers lui pendant que les réseaux sociaux récupèrent l’information, la population qui n’attend que la vérité auprès du journaliste taxe ce dernier de complice des FARDC. Et si de surcroit le journaliste se fie aux sources non officielles au sein de la communauté, les FARDC le taxent de porte parole de l’ennemi « ADF », ce qui explique que le journaliste est entre le marteau et l’enclume. A dit Moustapha Mulonda.
Depuis juillet 2022, le REMED, Réseau des Médias pour le Développement partenaire de l’UNESCO en collaboration avec l’UNPC, Union Nationale de Presse Congolaise Nord- Kivu organise une série des tables rondes conformément à son projet de renforcement de la sécurité et protection juridique des journalistes au Nord-Kivu. Selon Jean Baptiste KIYANA le Chef de ce projet qui est financé par Global Media Defense Fund de l’UNESCO au cours de ces tables rondes organisées à Goma, à Rutshuru, à Lubero, à Butembo et enfin ici à Beni, cette activité met face à face les services de l’ordre et de sécurité , les Avocats de l’ASADEM car les premiers regardent plus la sécurité pendant ASADEM voudrait lier la sécurité des journalistes à leur protection juridique. Vous l’avez suivi, a – t- dit , chaque camp dispose des textes ou lois régissant son métier. Et il ne faudrait pas que le journaliste soit pris au piège au regard de l’article 3 de la constitution. « toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs ».

Notre collaboration avec les professionnels des médias  doit reposer sur les deux principes suivants de l’armée  « la  discrétion » et «  la rapidité ». Aussi, devez- vous le savoir qu’il n’existe  pas de journaliste neutre au monde. Vous ne devez pas nous forcer à parler comme  vous, quand je dis « l’armée a neutralisé  six rebelles, vous voulez que je dise «  a tué »  non, l’armée ne tue pas mais elle neutralise l’ennemi. Chers amis,  la liberté de la Presse n’est libertinage de la presse. »

Madame Longo Madi NZENZA de la RTV et monsieur SIKU Provinces de la Radio Moto, ont proposé il y ai des briefings hebdomadaires. « J’avais déjà proposé cela à mon ancien Chef le Général KASONGA avec un avis favorable. Comme, il a déjà d’autres fonctions, je vais réactiver cela et je pense qu’avant la fin de l’année, on aura déjà une bonne suite. Notez qu’il n’a partient au porte parole d’organiser et inviter les journalistes pour des telles rencontres , cela doit être l’initiative de l’UNPC » a fait savoir le Capitaine Antony le porte parole militaire des opérations sokola grand Nord à Beni.

 Pour moi, je suis en avance car la première étape était de construire à la PNC une salle de réunion. La salle est déjà prête, construire par l’ancien maire de Beni, le colonel KABEYA MAKOSA François. D’ici novembre 2022 , je vais commencer à vous inviter. » A répondu Monsieur MURARA Nasson, porte parole de la PNC. « Notre mission c’est de protéger la population y compris les journalistes. Je m’étonne que les journalistes refusent notre aide de transport dans nos véhicules pendant notre est opérationnelle et nous sommes dans le regime de l’Etat de siège. A –t-il ajouté

La feuille de route a été corrigée par la partie service de l’ordre et sécurité avant d’être adoptée " Les délégués des services de l’ordre et de sécurité rassurent les journalistes de leur protection pendant l’exercice de leur métier dans le respect des lois de la République pendant cet Etat de siège et situation des guerres et conflits. » Coté ASADEM la correction a porté sur la compromission entre les parties en cas de contentieux . « En cas de non compromis, l’ASADEM s’engage aussi à référer devant la justice tout contentieux qui opposera les journalistes / médias aux services d’ordre et de sécurité. »